D’ici 2050, la Terre devra nourrir dix milliards d’individus et c’est un vrai problème pour l’écologie.
En plus des ressources naturelles qui s’épuisent, l’industrie agroalimentaire est aujourd’hui responsable de 30% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Pour ralentir cette pollution et économiser nos ressources, un changement de nos modes de consommation semble inévitable. En effet, bien que les consommateurs ne soient pas les seuls responsables, ils ont le pouvoir d’influer sur toute la chaîne !
Alors, notre alimentation va-t-elle s’orienter vers des aliments bio, locaux, en réduisant notre consommation de viande, ou même en consommant des insectes ?
La santé humaine : une surconsommation de viande a des effets négatifs sur la santé humaine (acides gras saturés = facteurs maladies cardio-vasculaires). En 1950, un français consommait en moyenne 50 kilos de viande par an, aujourd’hui, c’est 85 kilos.
Les émissions de gaz à effet de serre : L’élevage émet de grandes quantités de deux puissants gaz à effet de serre. Il est ainsi responsable de 53% des émissions de protoxyde d’azote et de 44% de celles de méthane.
Les conditions d’abattage : Parfois très cruelles, en France ce sont près de 1,1 milliard d’animaux qui sont abattus chaque année pour satisfaire notre consommation, soit 3,45 millions de tonnes de viande par an. Ce qui soulève la question de la souffrance animale et de l’humanité dans certaines de nos filières d’élevage.
Changer nos habitudes alimentaires semble donc ne plus être qu’un objectif mais plutôt un devoir, il en va de la santé de notre planète et donc de la nôtre. Cependant, bon nombre de facteurs influent en défaveur de cette initiative, comme le budget restreint d’une partie de la population, par exemple, obligée de consommer des produits peu chers et de moins bonne qualité. Enfin, l’adoption d’un régime flexitarien et locavore pourrait être une solution pour réduire notre impact, ce dernier consiste à associer végétarisme et omnivorisme en excluant aucun produit de son alimentation mais en limitant la consommation de chair animale tout en consommant local, en privilégiant la qualité à la quantité!
Remarque : pour calculer l’impact CO2 de chaque menu, l’équivalent en kg CO2 d’un maximum d’ingrédients a été cherché en sachant que:
– le menu insectivore était composé d’une salade de concombre aux grillons et vers de farines, de pâtes aux criquets et chocolats aux insectes.
– le menu végétarien comprenait des œufs mimosas aux avocats, de la quinoa à la mexicaine et d’un tiramisu aux poires.
– le menu avec de la viande était alors constitué d’un cake au thon, steak haché et haricots, flan à la noix de coco.
Il faut avoir conscience que les valeurs restent approximatives, il est très difficile de déterminer précisément l’empreinte carbone de chaque ingrédient!
Selon le choix des ingrédients de chaque menu, les différences d’empreinte carbone peuvent bien sûr être très différentes.
Margaux Blasquez – Noémie Le Maitre
& Océane Chauzet-Jacomet (Enseignement scientifique 2021-22)