Le film La Haine

« Le titre du film La Haine est bien choisi car il reflète exactement le thème principal du film ».

Dans quelle mesure êtes-vous d’accord avec ce jugement ? 

Macy Walsh et Maxime Hu vous proposent leurs analyses.

La Haine – Pourquoi de la haine ? par Macy Walsh

Réalisé par M.Kassovitz dans les années 90, le film La Haine suit les vies difficiles de trois banlieusards qui viennent de Paris. Il y a beaucoup de thèmes présents dans le film, mais le thème principal est, bien sûr, la haine. C’est un bon titre pour le film car la haine est montrée de différentes façons, et affecte différentes personnes. 

 La Haine contre la police est un thème signifiant dans ce film. Le film suit la haine de Vinz à cause de ce qui est arrivé à Abdel – il veut se venger en tuant un policier. Il dit qu’il va « fumer un keuf » avec le pistolet qu’il a trouvé. La Haine de Vinz est alimentée par la brutalité policière – la façon dont les banlieusards sont traités par la police. Cela est mis en évidence lorsque Hubert dit à un policier « qui nous protège de vous ? », ça montre que les banlieusards vivent dans la peur des policiers. Mais n’oublions pas que la haine est mutuelle dans le film. La police montre de la haine envers les banlieusards à cause de leurs comportements, et les banlieusards montrent de la haine pour les policiers à cause de la façon dont ils sont maltraités. Ça confirme la thèse de Hubert que « la haine attire la haine » Dans ce cas, l’abus envers les banlieusards est principalement motivé par la race.  

 Nous voyons l’abus à cause de la race quand Saïd (un maghrébin) et Hubert (qui est un africain noir) sont maltraités par les policiers dans le commissariat. La haine pour les banlieusards crée la discrimination, qui est surtout ciblée sur les jeunes immigrants : « pauvre petit reubeu ». Saïd est victime de beaucoup de discrimination dans ce film. Il dit que « Un arabe ne tient pas une heure dans un commissariat » Cela montre le racisme de la police vers les gens d’autres pays. Dans les années 30, les Maghrébins sont utilisés comme des boucs émissaires pour les problèmes de la société. Pour les trois banlieusards, ils éprouvent de la discrimination tous les jours. Ils sont entachés d’une mauvaise réputation dont ils ne peuvent s’échapper. Pendant la scène dans la galerie d’art, ils sont nommés « le malaise des banlieues », ce qui nous montre que la société française les voit tous comme des troubles-fêtes. 

Finalement, on s’attend à ce que la haine engendre la division dans différentes façons. On voit que s’il y a la haine envers une personne (en ce cas, Abdel) il pourrait causer la haine dans leur groupe, malgré le fait que nous savons bien que tous les policiers n’ont pas de mauvaises intentions (ici représenté par Samir). Cela est souligné par la diversité raciale dans le film. D’une autre part, la haine vient de l’exclusion de la couche sociale – les banlieusards détestent la façon dont la société les a exclus, et donc ils essayent de perturber la donne. La division est signifiée dans le film à travers les mises en scène – les hauts murs dans le terrain de jeu sont un symbole de l’exclusion sociale, et la scène sur le toit montre la fracture sociale entre les banlieusards et les policiers.  

 Pour conclure, je suis convaincue que le titre ‘La Haine’ est bien approprié pour ce film – il nous représente clairement le thème principal. Mathieu Kassovitz nous montre les différentes façons dont les banlieusards sont sujets aux mal-traitements, et malheureusement la haine envers les policiers est un cercle vicieux – nous voyons comment « La haine attire la haine ». 

Article écrit par Macy Walsh, étudiante de français en classe de Première sous la direction de Anne Vogel-Smith. 

La Haine – L’éternelle banlieue ! par Maxime Hu

Le film “La Haine” raconte la journée la plus importante de 3 jeunes de cité prénommés Hubert, Vinz, et Saïd. Cette journée représente et montre les stéréotypes d’une vie de banlieue. Les scènes du film sont reprises de fait réel qui s’est produit.

La violence est l’agissement le plus représenté dans le film notamment par de nombreuses scènes de bagarre contre les policiers et même des disputes au sein du groupe. On peut apercevoir des scènes de bagarre contre tous les types de personnes durant le film comme par exemple des journalistes, des policiers, et même des gens lambda dans la rue. Ces représentations montrent aussi des faits réels parce que les personnes de cite sont souvent rejetés par la population et se font remarquer par des bagarres ou même des règlements de compte entre différente cite.

La drogue est aussi beaucoup représentée dans le film notamment par Hubert parce qu’il en vend pour essayer de s’en sortir et d’aider financièrement sa famille en difficulté. On peut aussi voir un moment Vinz fumer et avoir des hallucinations dans la rue. Cette substance illicite représente aussi la drogue qu’il y a dans la vie réelle, quand les jeunes de banlieue en vendent pour apporter un soutien financier à leur famille comme le fait Huber dans le film.

Le rap et la break-dance sont aussi représentés au début du film dans une courte scène. Dans la vrai vie le rap est beaucoup plus présent que dans le film, on peut notamment remarquer que beaucoup de rappeurs connus sont sortis d’une cité. Ce type de musique leur permet de faire passer un message à travers leur chanson.

En conclusion le film représente bien la plupart des stéréotypes de la vie d’un banlieusard par des différentes scènes et que le film s’est basé de faits réels pour sa production.

Article écrit par Maxime Hu, étudiant de français en Première, sous la direction de Anne Vogel-Smith.

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