Les élèves francophones du lycée Archimede de San Giovanni in Persiceto, près de Bologne, nous racontent leur séjour dans le cadre d’un échange linguistique avec les lycéens tarbais de Théophile-Gautier.
Lorsque nous sommes arrivés au lycée Théophile Gautier de Tarbes, nous avons été accueillis dans l’amphithéâtre par le Proviseur M. Manac’h et l’enseignante d’Italien Mme Porcel qui nous ont raconté l’histoire de cet établissement et expliqué son organisation. Il s’agit d’un lycée général avec deux classes préparatoires aux grandes écoles, l’une économique et l’autre scientifique en physique-chimie. L’école, comme toutes les écoles publiques françaises, est laïque et ne présente aucun objet religieux pour respecter la liberté de chacun.
Ensuite, nous sommes allés visiter la maison natale de Ferdinand Foch, un général, maréchal de France et membre de l’Académie française, né le 2 octobre 1851 à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, et mort le 20 mars 1929 à Paris. Son père était précepteur et sa mère était une femme très intelligente qui aidait toujours ses enfants dans leurs études. Ferdinand Foch choisit l’École d’application de l’artillerie et du génie où il obtint un diplôme d’officier d’artillerie, en 1873. Il se fit connaître grâce à ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napoléoniennes. Le général Foch vécut une tragédie en perdant son fils et son gendre, tués par l’ennemi, le même jour, trois semaines à peine après le début du conflit.
Nous avons beaucoup marché, mais malheureusement il a plu et nous avons dû rentrer au lycée plus tôt que prévu. Avant le déjeuner, nous avons pris une collation avec nos correspondants et nous avons mangé un gâteau local typique : la Tourte des Pyrénées. C’était vraiment bon !
Puis nos correspondants sont retournés en classe et nous nous sommes dirigés vers la cantine peu après. Au menu du jour : « spaghettis à la bolognaise ! ».
L’après-midi, nous avons décidé d’aller faire des courses au supermarché. Quelques heures plus tard, nous sommes retournés au lycée pour assister à notre premier cours, mais nous avons d’abord rencontré des lycéens avec lesquels nous avons joué au baby-foot ! Le cours portait sur Voltaire, nous n’avions pas encore étudié ce philosophe en Italie, mais nous n’avons eu aucune difficulté à le suivre. Nous nous sommes tout de suite sentis à l’aise. Après ce cours de littérature française, notre journée s’est enfin terminée ! C’est vraiment fatigant de rester au lycée jusqu’à dix-huit heures.
Giulia Farina, Martina Leonelli & Francesca Morselli